Mon enfant refuse d’aller à l’école, caprice ou pas ?
Il est parfois difficile pour le parent d’accueillir le refus de son enfant d’aller à l’école. Et du coup de passer à côté de la souffrance de son enfant qui se cache souvent derrière sa demande.
Il faut apprendre à décoder les messages cachés
Si ton enfant refuse d’aller à l’école.
Il est important d’enquêter.
De chercher à comprendre le pourquoi ?
Il a certainement une bonne raison.
Si ton enfant refuse d’aller à l’école, voici quelques questions à lui poser :
– Est-ce que quelqu’un t’embête à l’école ?
– Avec qui joues-tu à la récré ?
– Est-ce que quelqu’un te fait peur ?
– Comment te sens-tu quand tu es à l’école ?
Pour cette dernière question, je vous conseille de proposer à votre enfant un imagier sur les émotions pour l’aider à exprimer ce qu’il ressent. Vous en trouverez un très chouette ici.
Mais pourquoi je me fâche, à la place d’essayer de comprendre ce qu’il se passe pour mon enfant ?
Bien souvent, nous avons grandi sans apprendre à écouter notre corps et nos émotions. Il est donc difficile d’être à l’écoute de celles de nos enfants, puisque nous ne savons pas toujours nous-mêmes comment écouter nos propres émotions.
Sans écouter, on ne peut pas comprendre ce qu’il se passe pour notre enfant.
On va dont laisser aller le pilote automatique qui va nous dire : « C’est un caprice ! »
Et cette pensée nous met alors en colère et en posture de lutte contre notre enfant.
Là où à l’inverse, il aurait besoin de notre aide.
Si je découvre que mon enfant refuse d’aller à l’école parce qu’il est embêté …
Il faut éviter de le rassurer en lui disant que tout ira bien.
Car il n’est pas dupe, et c’est souvent vous-même que vous tenter de rassurer avec ces mots.
Il est important de lui redonner confiance en le préparant à mieux faire face à son bourreau. Et il ne suffit pas de lui dire : « défends-toi ».
S’il savait se défendre, il l’aurait déjà fait !
Il faut lui proposer une vraie stratégie et l’entraîner à l’utiliser.
Si tu souhaites en savoir plus sur mon approche, c’est par ici.